Como escribe Eitan Haber en Ynetnews :
"So what should we do? After all, it’s impossible to remain silent and restrained under the current circumstances. There is a limit to everything. There will be many amongst us, and not necessarily ignorant figures, who would say: Let’s occupy Gaza. Let’s eliminate it"
BALANCE
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TAMBIEN
Y Bien...
Le Hamas a raté la marche
Le pire scénario possible n’a pas eu lieu comme prévu. Pas encore.
Les caciques du Hamas, restés bien à l’abri dans leurs villas cossues, ont tenté d’envoyer contre Israël une foule composée de femmes, d’adolescents et surtout d'enfants.
Les hommes ne représentaient pas, loin s’en faut, la majorité. Il faut certainement voir dans cette « relative absence » un louable souci de discrétion de la part des hommes du Hamas, habitués, il est vrai, à fréquenter les cours d’école, mais dans l'unique but d'en faire des bases de lancers de missiles sur des civils israéliens.
En fait, l’explication la plus plausible est que peu de responsables du Hamas ont voulu se voir attribuer la paternité de ce qu’il faut bien appeler un échec.
Selon certaines agences de presse, peu suspectes de sympathie envers Israël, les manifestants étaient 10.000. Mais la plupart s’accordent à dire que le nombre de participants à cette longue marche n’a pas excédé 5.000. A peine un peu plus que lors d'une manifestation de fin de semaine.
Rien à voir avec les centaines de milliers de Palestiniens qui se sont rués en Egypte fin janvier afin de remplir leurs congélateurs et d'acquérir, avec un peu de chance et grâce à un réseau indéfectible, quelques armes sophistiquées.
Ce que le Hamas décrivait il y a deux jours comme une "gigantesque chaîne humaine de Rafah à Beit Hanoun", soit environ 50 km, s’est soldé par un rassemblement de 5000 personnes et quelques pneus brulés en queue de cortège par une cinquantaine de jeunes.
Le principe de cette manifestation doit cependant être étudié avec soin. Et nul doute que les analystes israéliens s’y emploient.
Son échec retentissant fera l’objet de plusieurs réactions contraires.
Certains y verront l’affaiblissement du Hamas et sa perte d’influence parmi la population gazaouite.
D’autres expliqueront que les avertissements qu’Israël a fait pleuvoir par médias interposés sur sa volonté de répliquer fermement à toute invasion de son territoire ont quelque peu refroidi les enthousiasmes.
D’autres encore, les plus nombreux, argumenteront que les 5000 manifestants sont parmi les plus vaillants physiquement et que les autres sont restés chez eux, épuisés par les privations. Explication qui ne tient pas la route une seule seconde, mais les analystes et les médias, même israéliens, nous ont habitués au pire.
Certes, Gaza est loin d'être un paradis. Mais, comparé aux pays africains, ce n'est pas un mouroir.
Du côté de la frontière israélienne, l’armée a remarqué un seul mouvement de foule significatif, celui des journalistes.
Dame ! Les caméras n’ont pas eu l’occasion de tourner lorsque le Hamas a fait sauter la frontière entre Gaza et l’Egypte, lorsque l’armée égyptienne tirait à vue sur cette foule et sur les islamistes planqués au milieu.
Les journalistes marchent en général au pas lorsqu’ils sont confrontés à un régime fort, qu’il soit égyptien ou palestinien. Mais dès lors qu’Israël pourrait être en cause, on les voit se précipiter pour ne pas manquer le cliché qui fait mal, celui qui provoquera l’indignation internationale.
Leur maître en la matière, Charles Enderlin, y a gagné une reconnaissance internationale. Ils auraient donc tort de se priver.
Ils en furent pour leur frais. La manifestation s’est achevée sans souci majeur. Les commerçants de Sdérot et des environs ont fait un peu plus de chiffre d’affaire, les journalistes ayant à se nourrir. Ce sera leur contribution à l’économie du pays.
Bien légère contribution puisque, dans ce pays où tout est proche de tout, les grands reporters-chasseurs d’images étaient rentrés pour le thé dans les vastes et soyeuses salles de l’Hotel American Colony. Ils avaient enfin quelque chose à raconter.
Aux rédac’chefs parisiens qui leur demandaient le matin même « j’veux du vécu, coco », ils ont été obligés de répondre qu’en guise de fumée, ils n’avaient que celles de feux de pneumatiques et de cagettes.
A peine plus photogéniques qu’une manifestation d’agriculteurs dans une sous-préfecture quelconque !
Pas de morts, pas d’affrontements sanglants, pas de photos de sanguinaires soldats israéliens tirant à bout portant sur des enfants hurlant de terreur.
Ceci posé, le principe d’une telle marche sera également analysé en profondeur par les propagandistes du côté palestinien. Et il y a fort à parier qu’un jour, ils essaieront à nouveau. Avec plus de réussite…
Et cette fois-ci, les journalistes seront présents. Cette fois-ci, la prochaine, il y aura des morts, des blessés graves.
Mais les islamistes ont, un peu partout dans le monde, apporté la preuve qu’ils se moquent des victimes, pourvu que leur objectif soit atteint, à savoir l’éradication des Juifs…et, plus largement, des infidèles.
© Primo, 25 février 2008
sábado, 1 de marzo de 2008
La dura realidad acerca de Gaza
Publicado por Neguev and me en 18:18:00
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